Nous parlons souvent de la
peur, l'anxiété, de nos phobies de nos angoisses de nos terreurs qui
accompagnent notre vie, et parfois quotidiennement.
Avoir peur n'est pas un problème en soi, devant un danger réel, c'est un réflexe naturel, voire
nécessaire, en effet elle permet de prendre conscience des dangers et sert de sonnette d'alarme indispensable à notre survie.
Nous apprenons à la gérer et à la surmonter....mais quelque fois elle devient incontrôlable et
maladive, elle handicape notre vie, on parle alors de phobies.
Peur de s'éloigner de chez soi, de parler en public , d'affronter la lumière du jour ..
Ces phobies surviennent souvent après un choc important, comme un décès, quelque fois c'est le résultat d'une enfance malmenée.
On n'arrive dès lors plus à se relaxer, à dormir, à accomplir certains gestes de la vie, comme
aller chercher son courrier (peur de ce qu'une lettre puisse contenir)
Ces personnes là sont souvent isolées, elles ne parlent pas de leur problème par peur d'être
jugées, elles trouvent alors des subterfuges pour expliquer leur conduite
C'est fou ce que ces gens là sont malades.....
Une invitation à manger, à sortir? au dernier moment on décommande prétextant un rhume,
un pied foulé, une migraine....
Mais
le vrai problème de ces personnes là, (et c'est ce qui fait qu'elles se
renferment, et quelque fois aussi mettent fin à leur vie, fatiguer de
lutter) c'est qu'elles ne sont pas prises
au sérieux.... en effet comment expliquer à quelqu'un la douleur d'un accouchement si celui
ci n'a jamais eu d'enfants.... expliquer ses angoisses à un optimiste donne le même
résultat.....
Je suis sûre qu'autour de vous il doit se trouver des personnes dans cette situation, apprenez
à les déceler..souvent il s'agit de personnes qui rient facilement, qui sont pleines d'humour,
En
effet, pour cacher leurs peurs, elles se façonnent une personnalité de
remplacement, qu'elles utilisent pour donner le change..
Soyez
vigilants et attentifs envers vos proches ou vos amis, ne prenez pas
pour argent comptant le masque qu'on vous tend, car très souvent un
rire éblouissant cache des larmes
amères.